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ville de vanves - Page 250

  • 60e ANNIVERSAIRE DES ACCORDS D’EVIAN A VANVES

    La ville de Vanves a célébré comme chaque année le 19 Mars, le 60e anniversaire du cessez-le-feu de la guerre d’Algérie au lendemain des accords d’evian signé le 18 Mars 1962, avec la FNACA au carrefoir du 19 Mars sur le Plateau. Occasion de rendre hommage à la mémoire des Victimes civiles et militaires de la Guerre d'Algérie et des Combats en Tunisie et au Maroc. «En ce jour, nous honorons la bravoure et le sacrifice des appelés, maintenus et rappelés du contingent, ceux qu’on a appelé la « 3e génération du feu. Nous honorons aussi la bravoure et le sacrifice des militaires de carrière, soldats de confession musulmane et des harkis qui ont servi lors du conflit. Nous nous recueillons en mémoire des civils de toutes origines, de toutes confessions, victimes d’exactions, de représailles, déracinés de leur terre natale et désemparés à leur arrivée en métropole» a déclaré Bernard Gauducheau maire  de Vanves après la lecture du long message de la secrétaire d’Etau aux anciens combattants, de l’intervention de Pal Hajder, président de la FNACA Vanves (sur la photio)  en présence de la député Florence Provendier. 

    «Le devoir de mémoire est aussi un devoir de témoignage et de vérité. Dans un monde marqué par la profusion des discours d’intolérance et la désinformation, le rôle des historiens et des associations d’anciens combattants est précisément de faire pièce à toutes les manipulations. La participation des anciens Combattants est un témoignage vivant des horreurs de la Guerre et l’occasion d’un vibrant plaidoyer pour la Paix. Cette commémoration contribue à faire vivre cette solidarité, à apaiser et jeter des ponts par-delà les rives de la Méditerranée » a-t-il ajouté

  • VANVES PAR LE PETT BOUT DELA LORGNETTE

    SALON DU LIVRE : UN MECENAT QUI INTERROGE

    Sur les réseaux sociaux, certains vanvéens ont évoqué la première fête du livre qui s’est déroulé Dimanche dernier en signalant que « la Ville se garde bien de préciser que cette manifestation est financée à hauteur de 7000 € par un promoteur immobilier qui a 3 programmes en cours sur Vanves» et que «seul un partenariat avec Hachette (2500 €) est évoqué ! » dans le Vanves Mag. Même  si le dernier  conseil municipal du 2 Février 2021 a votée trois délibérations sur ces dons : Tout d’abord 2500 € versés par la société Hachette Livre, votée à l’unanimité. Enuite 7000 € versés par  la sociéé CARE Promotion votée à la majorité (30 voix pour et 5 contre provenant des écologistes). Enfin un don de 3000 € de la société Sadaka votée à l’unanimité. C’est le montant des sommes versées par les promoteurs qui étonnent par rapport à Hachette. Ce n’est la première fois, puisque la société Bouygues Immobilier avait participé au financement de la réhabilitation de la chapelle de la Maison de Retraite Larmeroux. Mais il est vrai que vu le contexte actuel avec la multiplication des constructions immobilières à Vanves, certains vanvéens se posent des questions lorsque des promoteurs font du mécénat, car dans ce monde, rien n’est fait gratuitement  

    UN CENTRE DE TRANSIT DE REFUGIES UKRAINIENS  A PARIS EXPO

    Un  centre de transit de 5000 m2 a ouvert ses portes depuis jeudi dernier, dans le parc des expositions de la porte de Versailles. Les réfugiés ukrainiens débarqués dans la capitale peuvent désormais accomplir toutes leurs démarches sous un même toit, et s’y reposer une nuit s’ils ne sont qu’en transit. «C’est un hub de premier accueil» explique Julien Marion, le préfet délégué à l’immigration auprès du préfet de police de Paris. «On a essayé de tout rassembler sur le même site et de faire en sorte de leur offrir une prise en charge humanitaire, car beaucoup sont traumatisés, ont vu leur maison détruite et traversé l’Europe dans des conditions difficiles»  

    LE MAGAZINE ELLE AU COUVENT DES BENEDICTINES

    « Au couvent avec des soeurs bénédictines : « L’abstention n’existe pas ici ». Tel est le titre d’une reportage du magazine "Elle" paru le 4 Mars dernier dans le cadre d’une série de reportages où à l’approche de la présidentielle, ses jourrnalistes sont partis à la rencontre de femmes sur le théme« Elles font la France ». Cette semaine-là, immersion dans un couvent à la rencontre de sœurs bénédictines qui sont loin de vivre « en dehors du monde » et pour qui le vote est un véritable devoir. Voilà commence le reportage : « Dans le couloir sombre du cloître, le bruit des clefs dans la serrure du bureau de sœur Marie-Madeleine résonne dans la galerie silencieuse. Il n’est pas encore six heures du matin quand la religieuse ouvre son ordinateur. « Ce n’est pas joyeux l’actualité ce matin, avec l’intervention de Poutine cette nuit… », soupire celle que l’on appelle la mère prieure qui dirige la communauté. Nous sommes le 22 février, le président russe a déclaré reconnaître l’indépendance des zones séparatistes pro-russes en Ukraine, dans une annonce télévisée diffusée dans la nuit. Moins de 48h plus tard, il lançait une opération militaire en Ukraine, provoquant la fuite massive des habitants du pays. Jusque dans le prieuré de Vanves, dans le sud de Paris, l’actualité internationale émeut la vingtaine de sœurs bénédictines de Sainte-Bathilde. « C’est notre monde, notre humanité », appuie sœur Marie-Madeleine alors que la cloche sonne mâtines, la première prière de la journée à six heures et demie »….

  • VANVES ET LA TOUR TRIANGLE : DES NUISANCES ET DU BRUIT PENDANT 4 ANS

    Après deux mois de travaux préparatoires, le chantier de la tour Triangle a débuté avenue Ernest-Renan. Alors qu’il devrait être terminé à l’horizon 2026, Philippe Goujon maire LR du 15ème arrondissement fulmine : « On va passer de 30 à 100 camions par jour pendant quatre ans ! Le quartier est déjà saturé depuis l’arrivée du tramway, sans compter les embouteillages engendrés par les grands événements type salon ee l’agriculture et Foire de Paris», poursuit-il, sans compter  « la saturation des lignes 8 et 12 du métro. La Ville nous avait promis que la congestion serait compensée par la création du métro Paris Grand Express, la ligne 15 Ouest, mais elle ne sera pas réalisée avant 2030. Pour dire, le trafic a augmenté de +50% depuis 2013 sur la ligne 8 du métro selon la RATP ». 

    Les riverains de la Tour Triangle redoutent « quatre ans de bruit », toujours partagés sur le projet urbanistique et les conséquences des travaux. Une pétition, lancée par France Nature Environnement (FNE) Paris en novembre dernier, a réunit plus de 15.000 signatures. « lls ont construit un potager sur le toit du Parc des Expositions pour promouvoir la biodiversité et maintenant ils construisent une immense tour à côt.  Il n’y a aucune cohérence» se désolait l’un d’entre eux.  « Ils n’ont pas attendu notre avis. Avant même de nous en parler, ils avaient déjà rasé une partie du Parc des Expositions pour accueillir la tour » ajoutait un autre. « De toute façon, qu’est-ce que vous voulez faire ?  Les travaux ont commencé, la mairie ne va plus revenir en arriére. il n’y a plus qu’à attendre de voir ce que cela va donner. » ajoutait un troisuélme résigné.

    Il y a plus d’une semaine, le 9 Mars, un conseil de quartier a été organisé dans la mairie du 15e arrondissement pour parler du projet où les riverains se sont fait entendre : « Chantier dantesque », « hydre à cinq têtes »… Les mots n’étaient pas assez durs face aux représentants du promoteur Unibail-Rodamco-WEstfied venus faire un point d’étape sur les travaux lancés en Février : Après des travaux préparatoires achevés au premier trimestre 2022, la phase dédiée aux infrastructures (fondations notamment) est en cours. Elle devrait s’achever au deuxième trimestre 2023. « C’est en 2023 que la tour commencera à sortir de terre»  selon Elias Raouf, directeur construction d’Unibail-Rodamco-Westfield, alors que le chantier se concentrera sur la superstructure du deuxième trimestre 2023 à la fin de l’année 2024. Dans le même temps, une partie du chantier sera consacrée aux façades. Enfin, les travaux de finitions devraient s’étendre de la fin 2024 au premier trimestre 2026. Une pause sera observée lors des Jeux olympiques de Paris

    Si Elias Raouf, directeur construction, a assuré « que le niveau sonore est surveillé de près avec trois capteurs disséminés sur le site dont un au sud de la Tour et un deuxième boulevard des Maréchaux et un trafic routier encadré », les élus ne sont pas convaincus.  Jean-Yves Pinet, adjoint en charge de la voirie, a d’ores et déjà déploré « la propreté qui laissait à désirer avec des tas de terre sur la voie publique, une piste cyclable déportée sur un passage piéton, neuf silos à béton installés alors que la Préfecture avait donné l’autorisation pour quatre et des stationnements illicites aux abords du site ».